Par le bureau d’Etudes Zalis Paris
L’ECHEC DES PLANS DE TRANSFORMATION
La meilleure des stratégies, aussi aboutis que soient ses objectifs, ses procédés ou ses outils, ne peut pas suffire à garantir le succès de la transformation.
En effet, les échecs des tentatives de réorganisation se produisent en majorité au cours du déploiement du plan de transformation : les salariés ne suivent pas.
L’enjeu est de susciter l’adhésion et l’engagement auprès des salariés pour leur permettre de s’approprier cette transformation. Pour cela, la compréhension et la prise en compte des spécificités culturelles et des habitudes internes sont essentielles.
L’IMPACT DE LA CULTURE SUR LA TRANSFORMATION
La culture nationale d’un pays a un impact sur l’acceptation de la transformation. Ainsi, le sociologue néerlandais Geert Hofstede a élaboré un modèle pour faire une typologie des cultures nationales selon six dimensions.
La France a une position singulière, elle est le seul pays à connaître à la fois un fort individualisme, une distance hiérarchique élevée et un fort contrôle de l’incertitude.
DISTANCE HIERARCHIQUE ET INDIVIDUALISME
La société française est particulièrement marquée par la distance hiérarchique et l’individualisme, avec respectivement des scores de 68 et 71. Cette combinaison est plutôt unique et peut avoir pour conséquences des rivalités interpersonnelles exacerbées au sein de l’organisation.
L’EVITEMENT DE L’INCERTITUDE
LE POIDS DES HABITUDES
Outre la culture nationale, les habitudes formées au fil du temps au sein de l’entreprise peuvent constituer une résistance au changement.
Une habitude est un choix que nous avons délibérément arrêtée à un moment donné. Le comportement a cessé d’être un choix conscient, il est devenu automatique.
Adopter de nouvelles habitudes demande des efforts, elle suppose aussi la transformation des comportements.
CONCLUSION